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Vous vous êtes certainement déjà rendu compte de l’impact du voyage sur votre état psychologique. Cette sensation d’être là où vous êtes vraiment supposé être. Comme si, tous les astres étaient alignés et que rien ne pourrait être mieux. Mais cette sensation de plénitude ne peut être accessible que si vous êtes passés par un, ou des moments de galère.

Un déclencheur

Pour ma part, c’est au cours de mes études supérieures que j’ai eu pour la première fois des périodes de doutes, de baisses de moral, de fatigue et peut-être même de déprime. Sans doute due au choc des études supérieurs, à la pression, et aussi d’une mauvaise hygiène de vie d’étudiant. C’est donc durant cette période que j’ai pour la première fois de ma vie, eut cette sensation, un besoin de renouveau et de découverte.

Un voyage

Au terme de mon BAC +2, j’ai eu l’opportunité de partir au Cambodge afin de réaliser un stage de 6 mois. C’est à partir de là que j’ai commencé à avoir cette réflexion sur le potentiel et bienfaits du voyage sur la psychologie. Après deux mois sur place, je me suis rendu compte que je commençais à prendre du recul sur ma vie en France. À me dire que telle ou telle action passée aurait pu se faire différemment et peut-être d’une meilleure façon mais qu’au final ce n’était pas grave. Je commençais enfin à relativiser sur ma vie. Grâce à l’observation de la vie des locaux que j’ai faite, j’ai revu mes objectifs de vie. En effet, je me suis rendu compte que je me mettais un pression énorme pour mon jeune âge.

Au fur et à mesure, mes angoisses et mes peurs ont disparu pour laisser place à l’instant présent. C’est aussi à ce moment que je me suis rendu compte que c’était ça pour moi, la notion d’être heureux dans la vie, cette émotion d’être là où je dois être, sans avoir des centaines de questions négatives ou anxiogènes dans la tête. Ces raisonnements m’ont fait grandir. Enfin, sans ce voyage, je ne pense pas que j’aurais pu avoir ce raisonnement seul en France, à 20 ans et sans avoir changé d’environnement.

Une introspection

C’est à la suite des ces raisonnements que j’ai commencé à me demander si le voyage n’était donc pas au final la meilleure thérapie. Par la suite, c’est surtout grâce à une rencontre durant mon voyage que j’ai pu scellé cette pensée en moi.

C’est dans un hôtel à Siem Reap autour de la piscine avec d’autres voyageurs que nous nous sommes mis à discuter. L’un d’eux nous a alors fait part du fait qu’il était en voyage en raison des suites d’un Burn Out et d’un procès au prud’homme où son ancienne entreprise lui avait versé une certaine somme pour qu’il puisse se reconstruire.

Cela faisait un an qu’il voyageait, et son discours était clair sur le fait que : prendre du recul avec sa vie et son environnement quotidien a été la meilleure chose qui puisse lui arriver. De plus, en supprimant la routine grâce au renouveau quotidien du voyage, je reste persuadé que dans les phases de déprimes ou de Burn Out, il n’y a pas de meilleurs remèdes que de tout quitter et de voyager. Alors, si vous aussi, vous êtes dans cette situation, n’hésitez pas à prendre le large et à y voir plus clair dans votre corps et donc votre esprit.

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Quelques livres pour continuer à prendre du recul